a confirmé que ce sujet était d'importance, autant pour la partie française que pour le Luxembourg, qui a besoin de professionnels de santé et souhaite contribuer à former plus, notamment au Luxembourg. Les autorités luxembourgeoises sont conscientes qu'elles doivent disposer de davantage de capacités de formation et revaloriser les emplois en question au niveau national. En attendant la création d'un éventuel centre de formation commun, qui prendra du temps, d'autres options peuvent être mises en place plus rapidement comme la formation universitaire des personnels hospitaliers (quatre formations universitaires supplémentaires seront mises en place à l'université du Luxembourg), en harmonisant les formations et l'offre de places pour les jeunes stagiaires dans les centres hospitaliers des deux côtés de la frontière, et en plus en prenant financièrement en charge les coûts de formation des étudiants luxembourgeois suivant des études de médecine en France, par exemple.
A cet égard, il faut aussi se féliciter des très bonnes relations qui ont pu être nouées entre le ministère luxembourgeois de la santé et l'Agence régionale de santé (ARS), depuis la crise. Les échanges ont été très pragmatiques et journaliers ; par exemple, le Luxembourg a très rapidement mis en place la distribution de masques et des tests pour tous, y compris les travailleurs frontaliers, et a trouvé des moyens de coopérer en matière de résultats des tests et de suivi des cas contacts. Cette coopération a été rééditée quand il a fallu mettre en place la vaccination. Il faut utiliser cette proximité pour faire vivre la coopération transfrontalière. D'ailleurs un groupe de travail santé a été créé dans le cadre de la CIG pour assurer le suivi de ce dossier.