Madame la ministre, vous avez évoqué l'introduction de paiements pour services environnementaux, qui seront gérés par les agences de l'eau. Ces paiements s'inscrivent-ils dans le cadre de la PAC ou dans un cadre strictement national ?
En 2018, le plan Écophyto a représenté 400 millions de fonds publics. La Cour des comptes, dans son rapport, estime que les résultats demeurent très en deçà des objectifs fixés. L'argent public est-il, selon vous, correctement fléché et utilisé ? Alors même qu'il existe des moyens de réduire l'usage des produits phytosanitaires tout en maintenant une activité rentable sur les exploitations, comment expliquer que ces pratiques essaiment aussi lentement ? L'État s'est engagé à créer un tableau de bord exhaustif et public des actions et des crédits, nationaux et régionaux en faveur du plan Écophyto. Quand sera-t-il disponible ?
Enfin, la Cour des comptes estime que l'État pourrait davantage influer sur les modes de production et les filières par l'exercice de ses compétences normatives de régulation et d'information. Ne vous semblerait-il pas utile de mener un travail à ce sujet, en lien avec les parlementaires ?