S'agissant des tests urinaires, je souhaiterais nuancer les propos de notre collègue, Mme Toutut-Picard. Les résultats de ces tests doivent être analysés avec prudence car ils varient selon la technique utilisée et le pays. De plus, il faut rappeler qu'ils dépendent de la consommation du sujet. Si elle inclut des produits, liquides ou solides, qui sont importés ou transformés avec des matières premières importées, on ne peut pas mettre directement en cause l'agriculture française. Il faut donc nuancer les conclusions tirées de ces tests.
D'où ma question : puisqu'il n'y a pas de méthode officielle pour les tests urinaires en France, est-il envisageable que le Gouvernement en définisse une afin de déterminer si certains sujets sont concernés et d'évaluer leur éventuelle dose de toxicité ?
Par ailleurs, madame la ministre, vous avez indiqué que la République tchèque autorisait le glyphosate de manière restreinte pour certaines cultures comme le colza et le blé, mais s'agit-il d'une utilisation comme désherbant ou comme dessiccateur ? Dans certains pays, le glyphosate était utilisé de cette manière ; l'impact n'est pas le même. Peut-être le ministre de l'agriculture et de l'alimentation serait-il mieux placé pour répondre à cette question...