Disons que cela fait tout de même une dizaine d'années, depuis qu'au congrès de Tours, Marine Le Pen a pris la responsabilité du Front national, avec la modification des thématiques qui s'ensuivit et qui a vu, en plus du diptyque immigration/sécurité, apparaître les questions sociales, le rapport à la laïcité et à la République, ce qui a donné le sentiment que le Rassemblement national était moins antirépublicain que le Front national pouvait l'avoir été par le passé – mais j'arrête là ma digression.