La question de la confidentialité du vote se rattache plus globalement à celle des données personnelles, qui se pose dans de nombreux domaines. Elle entre en jeu dès qu'on envisage un vote électronique ou par correspondance. Cette préoccupation de la confidentialité est émergente au sein de la population française, et appréhendée surtout du point de vue du suivi des données personnelles. C'est paradoxal, car les citoyens donnent toute la journée des informations sur les réseaux sociaux ou s'inscrivent sur des applications, et cela en connaissance de cause. Mais dans le domaine politique, ou sociétal, le sujet leur importe et ils attendent en tout cas des politiques qu'ils y apportent une solution.
S'agissant des échantillons, ils sont constitués en France suivant la méthode des quotas. Les quotas s'appliquent aux critères sociodémographiques – sexe, âge, profession – mais aussi géographiques. Quand nous structurons par exemple un échantillon national, nous le diversifions au maximum en fonction des régions, mais aussi de la catégorie d'agglomération : rural, urbain, périurbain. Nous utilisons des échelles en quatre ou six selon les études.
Nos échantillons comprennent donc de l'urbain et du rural car, en effet, il y a des différences, et aussi des subdivisions encore plus fines, puisque nous apportons une attention particulière à représenter tout ce qui est périurbain et périphérique des grandes métropoles.