Monsieur le président, je prends note des freins que vous évoquez en matière de garantie de fiabilité du vote électronique. Comment faire pour qu'il ne puisse être dévoyé ? Comment garantir sa sincérité ? Ne pensez-vous pas qu'il constitue, dans un monde de plus en plus connecté, le chemin que nous devons emprunter, sans s'exonérer de l'important travail de fond qu'il faut mener – en France comme dans les autres pays, au demeurant – sur la façon de transmettre les messages, de faire de la politique et de s'adresser à nos concitoyens ? Comment concevoir le vote dans un monde de plus en plus numérisé, où on participe à la digitalisation des affaires et de l'administration ? Des travaux ont-ils été engagés afin d'en garantir la sincérité ? Il s'agit, me semble-t-il, d'une condition pour que nos compatriotes acceptent cette formule de vote. Sans s'imaginer que proposer le vote électronique incitera nos concitoyens à se ruer à nouveau aux urnes, on peut y voir un outil intéressant. Plusieurs sondages démontrent qu'il existe un souhait pour aller dans cette direction. Comment garantir, demain, la fiabilité et la sincérité du vote en s'assurant qu'il n'est pas dévoyé ?