Si l'on décide de retenir le dispositif du vote par internet, c'est qu'un test grandeur nature a été réalisé et que le dispositif a été certifié et homologué par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). Un cahier des charges est ensuite défini avec le prestataire. Les serveurs sont installés dans des locaux contrôlés par le ministère des Affaires étrangères afin de limiter au maximum les risques de cyberattaque. Des systèmes de clés permettent de verrouiller l'ouverture du scrutin et la constitution de la liste d'émargement du vote par internet. La procédure est, en général, supervisée par l'ANSSI et le bureau de vote électronique, qui comprend des représentants des élus et des services techniques et qui est présidé par un membre du Conseil d'État.