La presse fait souvent état de piratages au sein des entreprises et des administrations. À l'occasion des élections, en France, en Europe et dans le monde, nous avons eu également écho d'ingérences étrangères.
À propos du vote électronique, vous avez vous-même évoqué ce problème qu'est le recours à des sociétés privées – je note que le canton de Genève a développé en 2003 une solution interne. En France, l'ANSSI a déploré la faiblesse relative du pilotage technique du marché en raison du manque de compétences du ministère des Affaires étrangères pour conduire de grands projets informatiques. Est-il raisonnable de s'appuyer sur une entreprise privée pour organiser le vote électronique de nos concitoyens pour des élections dont l'enjeu est local ? Ne serait-il pas préférable que l'État se dote de moyens supplémentaires afin de développer un outil public ? Si oui, quelle agence devrait s'en occuper ?