Nous sommes très intéressés, car vous représentez une institution importante y compris en dehors de la prochaine élection qui sera nationale. Je suis étonnée, monsieur Éric Valmir, qu'au mois de décembre vous interveniez sur l'élection européenne. Pourquoi avoir choisi ce calendrier ?
Nous sommes des élus nationaux et des représentants des territoires puisque nous sommes élus dans nos circonscriptions. Nous sommes inquiets, pas au niveau national, car le débat d'idées existe. Je parle de France 3. Je suis d'Occitanie, de la Haute-Garonne en particulier. France 3 et France Bleu sont proches des élus locaux. Ce tropisme pour les élus locaux entraine pour les élus nationaux que nous sommes un défaut d'écoute et de sollicitation. Ce phénomène pose un problème au-delà de l'entrée dans l'élection nationale. Je vous rejoins : une irrigation permanente est nécessaire. Que représente pour vous le débat politique ? Comment envisagez-vous un cahier des charges ou des dispositions particulières pour renforcer l'aspect politique des choses ? Quelle place est-elle accordée aux élus nationaux et locaux pour qu'ils expriment leurs choix et leurs propositions politiques ?