Il est pour l'instant gelé depuis deux ans en raison de la découverte d'une faille de sécurité dans l'un des deux systèmes utilisés. Le Conseil fédéral a donc décidé de l'arrêt de cette modalité de vote et a demandé la réalisation d'améliorations technologiques, exigeant la vérifiabilité universelle – c'est-à-dire que chaque votant puisse vérifier, à titre personnel, ce qu'il a voté, mais aussi la confirmation de la comptabilisation de son vote – condition sine qua non à la reprise du vote par internet sous forme de projet pilote. L'idée de généraliser le vote par internet à l'ensemble du territoire dans le futur demeure d'actualité malgré l'opposition d'une certaine partie de la population à laquelle elle fait face et malgré les enjeux de sécurité, qui demeurent plus élevés que lors d'un vote par correspondance. Si celui-ci n'est pas totalement dénué de risques (perte des enveloppes, tentative de fraude des personnes qui chercheraient à voter plusieurs fois, notamment dans les familles où souvent une personne vote pour tous), il reste en effet d'ampleur limitée en comparaison d'une éventuelle cyberattaque avec manipulation des votes.