, a remercié les académiciens et les membres du groupe de travail pour leur implication et leur engagement. La réflexion sur les phases II, III.A et III.B est essentiellement politique et il serait malavisé de la diffuser sans explications. Celles-ci doivent être précisément maîtrisées car, si la phase III.B a du sens, elle pourrait n'être pas facile à accepter par l'opinion publique. Elle revient en effet à dire : identifions les gens sensibles, confinons-les jusqu'à ce que le virus ait disparu et laissons les populations à bas risque – c'est-à-dire les jeunes – prendre des risques malgré tout, dans un contexte où aucune thérapie n'est encore connue. Nous devons donc approfondir le sujet mais aussi garder une certaine réserve dans la communication autour de cette réunion car j'ai été très sensible à ce qu'a dit Patrick Netter lorsqu'il a évoqué l'importance de la parole politique. Une parole mal comprise risque d'être inutile à la cause que veut défendre l'Office, c'est-à-dire la connaissance scientifique de cette épidémie.