, a souhaité savoir quelles informations pouvaient être déduites de la situation à Singapour et quels devaient être les principaux éléments à observer en Allemagne et au Danemark, pays qui veulent rouvrir les écoles bien avant la France et qui ont été bien moins touchés qu'elle.
Au regard du nombre de porteurs sains mais très contaminants, peut-on envisager un traitement visant à diminuer la charge virale sans présence d'aucun symptôme et a-t-on une idée précise de la stratégie de test à grande échelle qui serait la plus efficace ? En sait-on plus sur la possibilité d'une recontamination qui pourrait être associée à une faible immunisation? Qu'en est-il de l'entreprise canadienne qui avait décelé l'apparition de l'épidémie avant même sa révélation par les autorités chinoises ?
S'agissant de l'étude de la propagation du virus, un projet construit autour de l'institut IPSOS vise à évaluer précisément l'étendue des contaminations en région parisienne. Sa méthode consiste à contacter un échantillon représentatif aléatoire de 8 000 personnes par téléphone et courrier, afin de les questionner et les inviter à passer un test sérologique. C'est un processus qui demande du temps, d'autant que les tests sérologiques n'ont toujours pas fait la preuve de leur efficacité : leur sensibilité et leur spécificité ne sont pas garanties. Les résultats pourraient être influencés par le fait qu'environ 10 % des Franciliens sont partis en province juste avant le confinement et que la maîtrise de la langue française n'est pas parfaite pour une partie de la population.