a remarqué que, plutôt que de parangonnage, il vaudrait mieux parler de cacophonie européenne. Du moins a-t-elle l'avantage d'offrir la possibilité d'observer différents essais dans différents pays. Ainsi, la Suède impose des obligations de confinement nettement moins strictes qu'en France, puisque les écoles n'y ont pas vraiment cessé leur activité. Or il ne semble pas que le taux de mortalité y soit plus élevé qu'en France – c'est même plutôt l'inverse. L'exemple est donc intéressant.
Patrice Debré a évoqué les facteurs génétiques qui pourraient expliquer la mortalité apparemment plus importante des Afro-Américains. Il faut aussi se garder de toute confusion susceptible d'affecter l'analyse des relations de causalité. De telles confusions peuvent être dues à ce que l'on appelle des variables confondantes. Ce sont les conditions socio-économiques, telles que la pauvreté, qui font problème, et non le fait d'avoir la peau noire. Ces populations des États-Unis sont fragiles du fait qu'elles vivent dans de petits appartements, ce qui peut aussi être le cas en France, et que la pauvreté induit chez elles des phénomènes de corpulence, d'obésité et de diabète. Ces facteurs de fragilité, qui voient une surreprésentation de ces populations, expliquent la mortalité plus forte qui les affecte.
S'agissant de Singapour, on y a observé une montée du nombre de cas, qui a été attribuée aux entrées par les frontières. Il en va de même en Chine, où les autorités estiment qu'une remontée des cas est due aux entrées de Chinois qui reviennent de Russie.