a souhaité attirer l'attention sur l'urgence qu'il y a à remettre en ordre de marche les laboratoires de recherche. L'arrêt brutal des activités les met dans une situation très difficile. Cela s'est notamment traduit par l'euthanasie de nombreux animaux ou la mise à l'arrêt de plateformes technologiques qui nécessitent beaucoup de temps pour être remises en fonctionnement. Cela risque de retarder la reprise des travaux de recherche, y compris ceux qui pourraient être demandés à très court terme pour mieux comprendre la maladie et la nature des maladies associées. Le télétravail ne suffit pas : la recherche est aussi affaire d'expériences.
Un deuxième sujet de préoccupation est le financement des contrats à durée déterminée sur lesquels travaillent les post-doctorants et les doctorants, qui représentent nos forces vives. L'État doit se préoccuper de ces chercheurs précaires, car ce sont eux qui feront avancer la connaissance sur la maladie.