, a jugé souhaitable de dire les choses, quitte à mettre des bémols, plutôt que de les cacher. La force de l'immunité naturelle est très incertaine : il se peut que le taux de contamination reste faible après la vague épidémique actuelle et rien ne prouve pour l'instant que les personnes guéries développent une immunité réellement protectrice. La deuxième vague de la grippe espagnole a été bien plus meurtrière que la première. La stratégie III.B n'apparaît donc pas aujourd'hui comme une stratégie vers laquelle on peut se diriger.
Par ailleurs, les incertitudes non moins grandes sur la mise au point d'un vaccin rendent la situation objectivement assez inquiétante.