Une diminution considérable de la fréquence de la vaccination contre les autres virus a été observée dans la période, ce qui posera problème à la rentrée de septembre. Avec l'épidémie de SARS‑CoV‑2, les autres pathologies ont été négligées, chez l'adulte comme chez l'enfant. Toute l'attention a été focalisée sur ce virus, ce qui est normal. Nous avons été absorbés par l'épidémie, mais il convient de ne pas baisser la garde face à d'autres dangers et d'insister sur les vaccinations.
Je pense que le terme Kawasaki doit rester dans la note, même si nous soulignons que ce n'est pas cela, sinon ce retrait nous sera reproché. Éliminer une pathologie simplement sur l'âge de survenue ne constitue pas une habitude et pourrait être dangereux.
Les infections virales sont extrêmement polymorphes, chez l'adulte comme chez l'enfant. Les virus entraînent des conséquences particulièrement bizarres. Pour l'épidémie actuelle, nous pensons qu'un des réservoirs du virus serait les glandes salivaires et les patients se présentent avec des symptômes similaires aux oreillons. Il ne faut pas être surpris par la symptomatologie des virus.
Sur le retour à l'école, un principe de précaution a été appliqué. Nous ne pouvons pas reprocher au Gouvernement d'avoir été excessif dans les prises de précaution. La seule chose qui peut surprendre est d'avoir empêché les enfants d'aller à l'école tout en autorisant le premier tour des élections municipales.