Les variations évoquées sont plus faciles à traiter lorsqu'il ne s'agit encore que de jeunes enfants. Ainsi, les parents peuvent ne pas donner de prénom trop tôt. Un guide de bonnes pratiques a été développé au fil des années.
Il n'en va pas de même quand les patients sont des adolescents qui n'ont jamais été examinés, comme pour un cas que j'ai rencontré. Il faut évoquer aussi les cas de stérilité et d'aberration chromosomique, difficiles à repérer et à enregistrer.
Il est bon que les traces d'un changement de sexe puissent être effacées à l'état civil. Mais cela peut aussi faire peser sur la personne concernée le poids d'un certain secret. Ces informations ne devraient pas non plus figurer sur le carnet de santé. En effet, certains médecins peuvent ne pas penser à la suite de son existence et au fait qu'il est consulté par des tiers à de nombreuses reprises. Des précautions méritent donc d'être prises.