– Sur l'aspect étonnement, un document de la FAO montre que 14,5 % des émissions de GES sont dues à l'élevage. Sur ce taux qui est assez largement admis, nous avons entendu des acteurs nous dire que c'était très peu et d'autres nous dire que c'était beaucoup. Même sur un chiffre qui pour une fois ne fait pas débat, on peut avoir des différences d'appréciation selon les différents acteurs.
Sur l'évolution du positionnement, nous nous étions positionnés en début d'atelier sur une frise entre « très consommateur de viande » et « végan ». Je pense que tous les membres du groupe ont évolué, mais de façon différente. En tout cas, même si beaucoup d'entre nous n'avaient pas forcément envie de travailler sur ce sujet-là au début, tous ont vu leur vision évoluer par rapport à la viande.
Un auditeur a fait beaucoup de recherches sur l'hippophagie et a réalisé une annexe. Elle nous montre aussi les modifications profondes que l'on peut observer, qui ne sont pas très visibles, parce que justement la viande de cheval était encore récemment consommée. On l'a vu disparaître, mais sans forcément le voir ou en entendre parler.