– Deux idées-clés reviennent dans votre rapport. La première est celle des changements radicaux ; cela a été signalé par notre président. La seconde est celle de l'équité dans les solutions qui doivent être trouvées.
Je regarde ces deux idées-clés et je me dis qu'il manque peut-être quelque chose dans le document : la prise en compte du cas particulier des îles. Les îles ont comme particularité d'être entourées de la mer, par définition, et surtout leur surface est limitée. Les stratégies que l'on peut appliquer à une île ne seront donc pas exactement les mêmes que celles pour le continent en raison de cette surface limitée et des tensions supplémentaires que cela peut induire dans les différentes solutions de mitigation.
La temporalité des solutions de mitigation ne peut pas non plus être la même : en effet, on peut se dire que sur le continent, on a plus de temps, parce qu'on peut aller un peu plus loin, se réfugier un peu plus dans les terres, un peu plus en altitude, etc. C'est plus compliqué dans les îles où si l'on fait ça, à un moment donné, il n'y aura plus de territoire où se réfugier.