– Ce que nous avons dit, nos investigations et les problèmes de mesure que nous avons évoqués montrent que l'obsolescence programmée, technique, volontaire est probablement assez peu répandue. Ce n'est probablement pas le plus gros problème, sauf peut-être dans le domaine de l'électronique et notamment des smartphones, où les changements de logiciels conduisent plus ou moins à des péremptions forcées. L'objectif le plus important reste de changer véritablement notre système, en particulier tout ce qui concerne l'obsolescence psychologique, les phénomènes de mode, etc. Il y a là beaucoup à faire et c'est le plus difficile. Si l'on n'est pas capable d'enclencher collectivement quelque chose de fort, notamment en formant les jeunes et, plus longuement, pendant toute la durée de la vie, on aura beaucoup de difficultés à passer du modèle actuel d'économie linéaire à un modèle d'économie circulaire qui permettra d'éviter l'épuisement des ressources, l'accumulation des déchets et la consommation d'énergie ou d'eau qui vont croissant.