. – La note indique qu'il faut tenir l'ADN à l'écart de l'eau, de l'oxygène, des hautes températures : a-t-on fait le test ? La capsule de protection résiste-t-elle, par exemple, à un incendie ?
Je lis dans la note qu'on estime qu'un coût d'un euro pour la lecture ou l'écriture de 1 Mo de données permettrait de rendre le stockage sur ADN viable pour les données froides : le chemin qui reste à parcourir correspond-il à la réduction des coûts d'un facteur mille pour le séquençage et d'un facteur cent millions pour la synthèse, que la note mentionne également ?
Vous évoquez l'idée d'utiliser des polymères qui ne soient pas de l'ADN, c'est-à-dire non constitués des bases A, T, C et G. Quelles sont les pistes ? Le code serait-il binaire, quaternaire, voire octal ou hexadécimal ? Si les choses sont moins avancées dans ce domaine, est-ce faute de recherches ou parce que l'ADN présente des avantages intrinsèques qui expliquent la priorité qui lui est accordée ?
S'agissant de l'encodage – 00 donne A, 01 donne G, etc. –, n'y a-t-il pas un risque d'erreur ? Par exemple, si le premier 0 est détruit, cela peut-il conduire à tout fausser ? J'imagine que le sujet est bien connu et bien traité…