– L'observation de Florence Lassarade sur la forêt est très intéressante. C'est un espace qui, comme l'a rappelé Pierre Ouzoulias, est en progression dans notre pays et dont l'intensité culturale est en réalité assez faible. C'est peut-être dommage mais c'est peut-être aussi une chance. Pour les céréales, on n'a pas eu la main légère – je vois des départements de l'Ouest qui ont abandonné le bocage comme la Manche ou le Calvados, bien qu'ils en reviennent un peu –, mais avec la forêt, on a un domaine qui est resté relativement préservé. Il aurait donc été intéressant de savoir s'il y avait le même déclin des insectes en forêt que dans les champs de culture. On imagine bien que dans la Beauce ou la Brie, avec des productions de 90-100 quintaux à l'hectare et des fermes qui font plusieurs centaines d'hectares, il peut y avoir des conséquences négatives pour le sujet que vous évoquez – bien qu'il n'y ait pas que des inconvénients. Mais sur la forêt qui reste, hélas, en France, trop artisanale et peu cultivée, il aurait été intéressant de voir s'il y avait des conséquences favorables pour les insectes.