. – Il me semble donc qu'il y a eu une évolution importante ces dernières années. Je note que la première référence cite Jactel et al. à partir des comptes rendus de biologie de l'Académie des Sciences : « immediate action is needed ». Il s'agit là de scientifiques qui, comme ceux du GIEC, ne se contentent pas de faire un constat mais appellent à l'action immédiate. On voit bien qu'on se trouve au niveau d'une interface entre science et politique et que la balle est dans le camp du politique. Le rôle de l'OPECST est évidemment de susciter cette action et de transmettre le constat aussi fidèlement et aussi précisément que possible au Parlement tout entier, pour qu'il puisse agir. Ce sont deux sujets qui ont été traités au cours de l'année écoulée mais qui, à n'en pas douter, vont revenir animer le débat parlementaire très rapidement. Je suis certain que l'OPECST a fait œuvre utile avec cette note. On observe aussi – il y a eu consensus là-dessus – que cette note ouvre un certain nombre d'autres débats qui pourront eux-mêmes donner lieu à des notes ou à des rapports. Nous sommes ici dans une démarche de construction de la connaissance au service de l'action politique. Un grand merci à vous.