‑Il me revient de conclure. Le nouveau contexte européen du « Fit for 55 » proposé par la Commission européenne est très exigeant. Il correspond à une réduction nette de 55 % des émissions en 2030, c'est-à-dire quasiment demain, ce qui va nécessiter une accélération de notre décarbonation, donc des transferts d'usage du pétrole vers l'électricité. Il faudra fournir plus d'électricité sans carbone. La solution la plus économique est aujourd'hui de maintenir en fonctionnement les centrales nucléaires existantes et de développer le plus rapidement possible les énergies renouvelables matures. C'est l'objet du 17e enseignement de l'étude : la maximisation de la production bas carbone augmente les chances de la France d'atteindre la cible du nouveau paquet européen.
L'étude se conclut par un appel à l'urgence à se mobiliser, car 30 ans, vous l'avez vu, c'est très court et car nous sommes sur le chemin critique, tant de l'électrification des usages que de la configuration d'un mix de production bas carbone qui soutiendra la consommation de 2050 au juste niveau.