‑ Parmi les collaborations structurantes, on peut noter un travail de déclinaison par Météo-France des trajectoires du GIEC, qui a été complété par un travail conduit par RTE pendant deux ans pour transformer ces différents climats fondés essentiellement sur le scénario Representative Concentration Pathway (RCP) 4.5 – puisque c'est notre scénario central – en conséquences sur le système électrique, notamment sur la production d'électricité.
Je tiens à remercier les membres de notre conseil scientifique, qui ont consacré un temps colossal à cette étude : Christian Gollier, qu'on ne présente plus, Laurence Boone, économiste en chef de l'OCDE, Jean-Michel Glachant, de l'École de la régulation de Florence, et Jan-Horst Keppler, titulaire de la chaire Marché de l'électricité à l'université Paris-Dauphine, auxquels j'ajoute Pierre Caye, philosophe à l'École normale supérieure, Dominique Rouillard, architecte et enseignant à Malaquais, et Robert Vautard, directeur de l'Institut Pierre-Simon Laplace sur le climat et co- leader du GIEC. Ces scientifiques nous ont confortés dans nos méthodes, dans le traitement des questions, de l'incertitude et dans les analyses présentées lundi dernier.