Je dois dire qu'après avoir fait cette visite, je ne me posais plus tellement de questions sur le lieu idéal de notre Parlamentarium ! L'installer dans le Palais-Bourbon lui-même, là où se trouve, dans l'esprit du public, l'entrée de l'Assemblée nationale, est à la fois plus logique, et de nature à valoriser le lieu en tant que tel. Quand on fait un musée, les symboles et les représentations ont leur importance.
Ce sera un projet coûteux, nous le savons. Mais, à mes yeux, il s'impose, car il est anormal de ne pas avoir, à l'Assemblée nationale, un lieu d'accueil exposition qui soit à la hauteur. Il semble au demeurant – mais nous pourrons le vérifier à l'occasion de nos déplacements – que le coût soit finalement inférieur à celui engagé par beaucoup d'autres Parlements d'Europe.
Au départ, quand on m'a parlé de cet « emmarchement », je craignais qu'il ne s'agisse d'un espace aveugle et confiné. Or, force est de constater que l'on peut y faire quelque chose de très beau. Nous avons tout intérêt à nous mobiliser en ce sens, car je ne suis pas sûre que ce soit gagné d'avance. En tout cas, pour ma part, je suis tout à fait convaincue et j'ai envie que notre groupe de travail s'engage en faveur de cette solution.