Intervention de Elsa Faucillon

Réunion du jeudi 15 mars 2018 à 16h00
Groupe de travail sur l'ouverture de l'assemblée nationale à la société et son rayonnement scientifique et culturel

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon, présidente :

Mes chers collègues, nous reprenons le nouveau cycle d'auditions prévu par notre seconde feuille de route afin de déterminer comment aménager à l'Assemblée nationale un lieu d'accueil, de médiation, d'information et de débat ouvert, accessible à tous. Notre rapport devra être achevé à la fin du mois de mai prochain afin d'être présenté au Bureau à la mi-juin.

Nous accueillons aujourd'hui M. Stéphane Guy, directeur du service des affaires immobilières et du patrimoine de l'Assemblée nationale, accompagné de M. Xavier Brun, ingénieur en chef. Nous nous sommes déjà rencontrés au mois de février, avec la rapporteure, Delphine O, pour une première exploration, dans ce travail que nous avons à accomplir au cours de ces quelques mois. Il nous était en effet difficile de concevoir le projet sans penser à un espace ; c'est donc tout naturellement que nous nous sommes tournées vers vous aux prémices de cette réflexion.

Il est important que le groupe puisse maintenant vous entendre, avant de procéder à des auditions, de rencontrer des interlocuteurs pertinents, d'effectuer des déplacements et de visiter quelques parlements européens.

Nous souhaiterions que vous puissiez évoquer la situation actuelle de l'accueil du public dans les espaces de l'Assemblée nationale qui lui sont déjà dévolus, mais surtout les perspectives possibles pour créer le lieu qui nous intéresse aujourd'hui. Dans le cadre de notre première feuille de route, nous avions songé à l'hôtel de Broglie, qui nous semblait intéressant. Notre réflexion nous a conduits à considérer que cet espace ne pouvait pas répondre à nos attentes, car, bien que proche du Palais Bourbon, il aurait exigé du public venant visiter l'Assemblée nationale qu'il fasse un détour.

Nous nous sommes alors intéressés aux possibilités offertes par les travaux réalisés sous l'emmarchement dans l'enceinte de notre Assemblée. Je précise que le terme d'emmarchement, en l'occurrence, concerne les marches qui conduisent à la colonnade de l'Assemblée nationale donnant sur le Quai d'Orsay, et par où nos compatriotes pensent que nous entrons, alors même que nous ne fréquentons jamais cette entrée, la plus symbolique au titre du patrimoine.

Nous attendons, monsieur Guy, que vous nous apportiez des éléments d'information supplémentaires sur les possibilités offertes, et déterminiez avec nous les principales hypothèses portant sur l'aspect le plus minimal – on parle aujourd'hui de la « boîte » – jusqu'au plus ambitieux. Nous avons toutefois conscience qu'il nous revient de définir en priorité notre projet : ce que nous voulons montrer, faire voir, connaître et dire, ce qui implique l'utilisation des espaces déjà existants.

Une définition plus précise des besoins d'espace et d'aménagement nous renseignera sur les coûts éventuels ; car les aspects financiers ne manqueront pas de peser sur tout projet. À ce stade, nous ne vous demandons pas de déterminer de façon très précise les possibilités, mais de nous permettre d'intégrer l'élément financier dans les hypothèses que vous nous présenterez, même si nous avons présent à l'esprit que vous n'engagez pas ainsi l'Assemblée nationale.

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