Nous craignons que le remplacement du Harpoon auquel il vous faudra procéder en 2023 vous conduise à choisir un missile, quel qu'il soit, qui reporte du côté britannique le calendrier de mise en service que nous visons pour le FMAN/FMC. Pour l'instant, nos calendriers sont parfaitement alignés : nous voulons tous deux disposer d'une capacité FMAN/FMC en 2030. Il ne faudrait pas que le fait que vous mettiez en service un missile anti-navires post-Harpoon en 2023 repousse, pour le Royaume-Uni, l'horizon d'aboutissement de ce projet. Si tel était le cas, nous nous retrouverions avec des calendriers de besoins décalés. Or, comme je l'ai dit tout à l'heure, la première condition pour qu'une coopération fonctionne est d'avoir des calendriers aussi proches que possible entre les différents partenaires. C'est là, à mon avis, le risque essentiel.