Une dernière remarque. Nous disons que nous voulons un débat de qualité, mais que nous n'avons plus le temps de le faire. Il faut choisir son temps. Si l'on substituait à la décision individuelle d'imposer son sujet à tout le monde une réflexion collective sur les priorités de débat ? On pourrait imaginer qu'en commission, chacun ait la liberté individuelle de déposer un amendement, mais que les groupes politiques choisissent les sujets clés de débat, et qu'ils focalisent le débat sur les points qu'ils estiment les plus forts, les plus importants, et le message politique le plus riche.
La solution, c'est ce que tout le monde fait dans sa vie : concentrer son temps sur ce que l'on estime prioritaire. Nous ne le faisons pas, nous laissons cette responsabilité à l'individu au détriment d'un sens politique collectif. C'est une question de choix.