Le coronavirus permet d'évoquer enfin la question du racisme anti-Asiatiques. Il existe depuis des décennies, mais il n'a jamais été mis sur le devant de la scène ; cette vague épidémique, en France et partout dans le monde, l'a mis en lumière.
On voit quelle peut être la puissance des réseaux sociaux dans le cadre des combats antiracistes avec, par exemple, la campagne du hashtag « je ne suis pas un virus » sur twitter, qui a eu beaucoup de succès lorsque les premières attaques racistes visant les populations asiatiques ont commencé, au début de l'épidémie.
À l'occasion de cette crise, les populations d'origine asiatique ont-elles plus encore pris conscience de ce racisme ? Surtout, les autres populations vont-elles remettre en question leurs stéréotypes et leurs préjugés – même « positifs » – en comprenant qu'il s'agit de racisme ? Cette période particulière – qui n'est pas terminée – va-t-elle contribuer à bousculer les mentalités ?