Vous avez évoqué les études statistiques de l'INSEE et les études « Trajectoires et Origines » (TeO). Nous avons reçu la semaine dernière M. Cris Beauchemin qui a pu nous en parler. Nous avons étudié la première et la deuxième génération. J'ai le sentiment qu'il va y avoir une limite à ces études. Je ne milite absolument pas pour des statistiques ethniques à l'américaine ou à l'anglaise, mais l'argumentation de certains consiste à dire qu'avec la première génération et la deuxième génération, par la nationalité et le lieu de naissance des parents, on arrive à une étude assez fine qui permet de mesurer le racisme. Vous semblez nous faire comprendre que cela va être assez complexe pour les générations trois et suivantes. Nous avons beaucoup d'études basées sur la trajectoire, la nationalité et sur des éléments qui permettent de ne pas assigner l'identité des personnes et les enfermer dans une case. En restant en l'état actuel, allons-nous avoir une limite au suivi de ce racisme ?