Les situations objectives des descendants d'immigrés, c'est-à-dire des personnes nées en France d'au moins un parent immigré, sont plus favorables que celles des immigrés, bien qu'il faille nuancer ce constat selon les origines. Cela étant, l'exposition au racisme est plus déclarée que par le passé dans l'enquête TEO. Le décalage, effectivement paradoxal, entre ce qui est mesuré et ce qui est ressenti est sans doute dû à des attentes plus importantes de la part des enfants d'immigrés.