. Notre approche est pragmatique et positive. Culturellement, la France n'a jamais été tout à fait favorable à ces politiques de quotas. De plus, il existe aujourd'hui un arsenal contraignant, avec la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), et la Constitution. Toutefois, le cadre légal permettant de mesurer existe. Certaines mesures ne sont pas faites à ce jour alors qu'elles sont autorisées ; investissons ce champ. Nous ne sommes pas dans une volonté de contraindre, mais de montrer par l'exemple – quand nous parlons d'exemple, nous parlons de la mobilisation des membres, qui ont des parcours exemplaires – et d'expliquer par la performance que chacun a intérêt – institutions publiques ou privées – à privilégier la diversité et à la mettre en œuvre.
La coprésidence du Club XXIe siècle que vous avez devant vous est une coprésidence diverse par ses origines, par ses parcours (secteur public, secteur privé), parce que c'est la France que nous imaginons et que nous souhaitons pour demain. Avant d'arriver aux quotas, qui seraient en quelque sorte la solution dure, rude, législative – l'on pourrait presque dire en un sens « la solution de facilité » –, nous estimons qu'il existe un grand nombre d'outils à exploiter. Il est dans l'intérêt commun du secteur public et du secteur privé d'encourager la diversité.