Vous utilisez dans votre rapport le terme controversé, comme vous le reconnaissez, d'islamophobie. Il est censé désigner l'ensemble des préjugés à l'encontre des musulmans. Mais ne symbolise-t-il pas plutôt le rejet de l'islam dont les dérives peuvent être critiquées ? Toute religion peut être critiquée, cela est autorisé. N'existe-t-il pas de risque d'amalgame avec le rejet des musulmans, qui, lui, est du racisme et bien sûr illégal ? Pouvez-vous nous éclairer sur le choix, que vous avez très certainement pesé, de l'emploi de ce terme, choix assez fort pour votre institution ?