La question des réparations comporte plusieurs volets dont la restitution des biens culturels – le CRAN a été auditionné la semaine dernière dans le cadre du projet de loi relatif à la restitution de biens culturels au Bénin et au Sénégal – et la santé. En l'occurrence, nous parlons d'une contamination qui affecte 90 % de la population antillaise, ce qui est énorme.
La reconnaissance se fait en deux temps. Au terme de la commission d'enquête sur l'utilisation du chlordécone, la responsabilité de l'État a été reconnue, des recommandations ont été formulées. Mais cela n'est pas suffisant : alors que les discriminations perdurent en Guadeloupe et en Martinique, nous souhaitons désormais des actions concrètes.