Nous avons reçu le Conseil dit représentatif des associations noires de France (CRAN), qui a défendu l'existence d'un lien entre le scandale du chlordécone et une demande de réparation des conséquences de la domination de l'État français sur les Antilles.
Vous qui êtes bon connaisseur des questions ultramarines, quel est votre sentiment sur la réalité de ce lien ? Le Gouvernement a reconnu le scandale du chlordécone et les réparations qui doivent aller aux populations ultramarines, mais de manière sous-jacente, il est question d'une forme de concurrence mémorielle et d'une culpabilisation de la métropole à l'égard des territoires ultramarins.