Le cahier des charges de France Services demande que des personnes soient présentes pour l'intermédiation. Sous l'impulsion de la ministre, nous travaillons à renforcer la place des médiateurs, entre les habitants et les institutions. Nous le pouvons localement grâce aux postes d'adultes relais ou du Fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire (Fonjep). Nous avons d'autres pistes, mais nous n'avons pas encore obtenu d'arbitrages fermes.
L'intention est vraiment de renforcer la présence humaine dans les quartiers prioritaires de la ville. Nous avons par exemple 1 000 adultes relais supplémentaires dans le cadre du plan prioritaire, ainsi que 1 500 adultes en plus pendant le confinement. Nous avons aussi financé des associations qui font du mentorat de scolarité, avec des jeunes en aidant d'autres à faire leurs devoirs. 10 000 jeunes ont accepté ce rôle de mentor, un volume que nous avons doublé. Nous tentons également de combler l'arrêt des emplois aidés. Cette présence humaine constitue un enjeu très fort. Nous devons la renforcer dans les endroits stratégiques tels que l'école, les pieds d'immeubles, les services publics.