La frilosité sur cet aspect reste forte. La présence des femmes s'est accrue dans les modalités d'accès aux moyens de création et de production, même si nous ne sommes pas encore parvenus à une égalité. Nous avons quantifié des objectifs extrêmement précis dans la feuille de route pluriannuelle « égalité » dont le ministère s'est doté depuis 2018. Le but est une progression significative des femmes à la tête des institutions culturelles et de leurs programmations, sur les plateaux de télévision et de cinéma.
En revanche, sur les autres critères de discrimination que sont le handicap, le lieu de résidence, l'orientation sexuelle, l'appartenance syndicale, l'état de santé, la vulnérabilité économique, l'origine et les vingt-cinq critères interdits au code pénal, nous n'avons pas encore posé d'exigences, par exemple dans la nomination de personnes issues de la diversité à la tête des institutions culturelles ou dans la programmation. La diversité d'origine n'est pas encore réellement représentée, malgré quelques exceptions.