. Nous traversons un climat dénué de sérénité. Nous nous trouvons dans un moment où il est extrêmement difficile de débattre d'une manière calme et constructive. Le moment actuel n'est pas le moment idéal pour réfléchir sereinement à ces questions.
Nous sommes, en France et en Europe, dans une situation où des sociétés sont devenues plurielles alors qu'elles n'avaient pas a priori vocation à le devenir et que les nouvelles populations proviennent de pays qui ont connu une relation historique extrêmement compliquée avec la France. Tout cela contribue, encore une fois, à rendre le débat très peu serein.
Mon espoir est que nous retrouvions un peu de sérénité, que nous mettions à plat toutes ces questions et que nous réfléchissions à comment organiser la vie commune entre toutes les composantes de la société. Quelle est l'autre possibilité que celle de vivre ensemble ? La question n'est pas de savoir si nous pouvons vivre ensemble, elle est de savoir comment organiser ce vivre ensemble. Nous partageons une planète, une place publique, et nous avons besoin d'organiser notre vie commune de manière à ne pas nous entre-égorger.