Les incidents sont effectivement traités au sein de l'établissement, mais nous demandons aux chefs d'établissement de préciser quand un signalement externe est effectué. C'est le cas pour 22 % des incidents. Nous n'effectuons pas de suivi des cas traités hors de l'établissement. De plus, les chefs d'établissements ne peuvent pas toujours indiquer les suites données, car nous les interrogeons sur les incidents de l'année écoulée.
Dans l'enquête portant sur les personnels du second degré, un agent sur dix, victime au moins d'une insulte ou moquerie à caractère discriminatoire, le signale à sa hiérarchie, un sur dix décide de ne pas en parler, huit sur dix en parlent à un collègue, sept sur dix à la vie scolaire. Certains en parlent également à leur famille. Quand il ne le signale pas, l'agent explique qu'il estime avoir géré lui-même la situation.