. La question concernant les programmes scolaires relève d'abord du ministère de l'éducation nationale.
La question qui préoccupe le plus le ministère des outre-mer et qui conditionne l'accès aux études supérieures et aux concours est celle de l'efficacité. De façon paradoxale, les résultats au baccalauréat sont au même niveau dans les différents outre-mer que dans l'Hexagone, mais le niveau constaté chez les jeunes lors de leur journée défense et citoyenneté (JDC) est en décrochage par rapport au niveau attendu en fin de scolarité (baccalauréat, enseignement professionnel, brevet).
Pourtant, un effort d'environ 4 milliards d'euros est porté sur l'ensemble des départements et régions d'outre-mer (DROM) pour l'éducation nationale, c'est-à-dire 30 % de plus que pour tous les élèves de la métropole. Ce n'est pas dû à la surrémunération des professeurs, mais à un classement important en réseau d'éducation prioritaire (REP). Finalement, l'augmentation des moyens n'est pas la réponse adaptée. La question porte sur l'environnement global de l'école : sa dimension, son chauffage, son accès, les logements, etc. Aussi motivés soient-ils, la communauté scolaire et les professeurs ne peuvent pas répondre à l'ensemble des problématiques sociales dans lesquelles les enfants sont plongés. Ainsi, nous revenons aux questions initiales : comment développer les infrastructures, la santé, le logement, l'accès à l'eau ? Comment produire un développement économique qui sera la meilleure réponse aux difficultés ?
Je ne répondrai pas à votre deuxième question, car c'est un projet porté par la Mairie de Paris. Le ministère des outre-mer n'étant pas partie prenante à ce stade, je ne pourrai pas vous dire où il en est.
Mme Atger rappelle à juste titre les travaux du comité de suivi du pacte de visibilité de France Télévisions, outil essentiel auquel siègent des parlementaires dont Mme Stéphanie Atger fait partie. Nous suivons ces travaux avec beaucoup d'attention. C'est un outil essentiel pour le suivi de la mise en œuvre de ce plan.