Intervention de Caroline Abadie

Réunion du jeudi 17 décembre 2020 à 14h30
Mission d'information sur l'émergence et l'évolution des différentes formes de racisme et les réponses à y apporter

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie, rapporteure :

Le discours victimaire ne serait pas le bon et il faudrait affirmer la fierté d'appartenir à un quartier. Cela ne doit pas nous empêcher de légiférer sur des sujets de sécurité qui ne peuvent être mis de côté, charge à nous de rester mesurés, pondérés et de ne pas stigmatiser.

En revanche, je ne puis entendre certains propos qui, expéditifs ou sortis de leur contexte, peuvent faire le buzz. Depuis huit mois que nous travaillons avec M. le président Reda, nous avons tenté à une ou deux reprises de nous exprimer sur le racisme, pour ramener nos citoyens à la modération. Nous l'avons fait sur le racisme anti-Asiatiques. Nous aurions pu le faire sur d'autres. Las, notre parole n'a pas été reprise sur tous les réseaux sociaux et, quand nous publierons le rapport après huit mois de travail, j'ai peur que ce travail passe « à la trappe » et rencontre moins d'écho que d'autres propos plus clivants. C'est malheureusement le jeu des réseaux sociaux et des médias.

Pouvez-vous donner des solutions concrètes d'un coup de baguette magique ? Qu'est-ce qui pourrait faciliter, même simplement, la vie des élus, des habitants, des représentants associatifs et des observateurs de cette richesse aux portes des grandes villes ? Nous sommes centrés sur l'Île-de-France, mais on pourrait parler de quartiers en Isère ou à Lyon. Que font par exemple l'association GHETT-UP et l'association Bleu blanc zèbre pour promouvoir des rôles modèles ? Qu'est-ce qui pourrait créer de l'aspiration à la fierté ?

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