. Mon intervention a suscité des réactions mitigées, pour ne pas dire hostiles. M. Sibieude s'est dit en désaccord, sans préciser en quoi. Il m'a en outre reproché de n'avoir pas mentionné le handicap. Je rappelle que les travaux de cette mission d'information portent sur le racisme.
Quant au propos de M. Reda, il revient à justifier des stratégies protectionnistes d'un certain nombre de communes. Vous dites à raison qu'elles ressentent des inquiétudes à l'égard des phénomènes de paupérisation en relation avec l'immigration. Dès lors que l'on associe le logement social à des populations en difficulté qui posent problème, il ne faut pas s'étonner de voir prospérer des stratégies protectionnistes, lesquelles tendent d'ailleurs à refluer parce que le logement social construit aujourd'hui n'a rien à avoir avec celui des Trente Glorieuses. Des communes acceptent de respecter davantage les obligations liées à la loi SRU, à la condition expresse de maîtriser de façon rigide et rigoureuse l'attribution des logements. Il existe donc localement un accord des acteurs impliqués dans la chaîne d'attribution des logements pour laisser ces communes choisir des candidats qui en sont issus.
Vous faites une moue dubitative, eh bien, je vous transmettrai des résultats d'enquêtes locales qui le démontrent.