Face au malheur, il est important pour l'être humain de sentir qu'il peut faire quelque chose. C'est ce que j'appelle l'instinct de survie, et nombre de chercheurs l'ont reconnu.
Je partage votre critique du business. Pour autant, sous quel angle considérez-vous des initiatives consistant à fabriquer des masques au profit des habitants les plus vulnérables d'un village, ou à faire les courses de personnes âgées pour leur éviter de s'exposer à des risques de contamination dans les grandes surfaces ? Relèvent-elles, selon vous, d'un conditionnement ou d'un besoin profond, chez l'être humain, de ne pas se sentir inutile face à un événement qui le dépasse ?