Cette technologie est applicable à l'industrie lourde : les aciéries et raffineries, y compris les bioraffineries, peuvent bénéficier de ce genre de procédé. Pour l'instant, ce n'est pas le cas des émission de moteurs.
S'agissant de la petite mobilité – les petits véhicules, dont les automobiles –, l'énergie électrique va s'imposer. L'idée est de concevoir des batteries et des systèmes de pilotage capables de supporter de très grandes puissances de charge. Nous allons solliciter le réseau électrique très fortement. Cela suppose des puissances de l'ordre de 100 kilowatts, voire plus, ce qui est absolument considérable. Notre réseau doit s'adapter à ce genre de besoin, notamment pour les trajets longue distance.
Dès qu'il s'agit de plus gros moyens de transport – camions, bateaux –, les solutions de type hydrogène ou biocarburant sont envisagées. Mais, clairement, nous n'imaginons pas placer un dispositif de captage du carbone au sortir d'un pot d'échappement.