La vision est simple : la transition écologique apportera de nouveaux moyens de production qui seront toujours plus électriques que ceux que nous utilisons aujourd'hui avec les énergies fossiles. C'est là une prévision de croissance importante pour nous dans toutes les utilisations, aussi bien dans les réseaux électriques qu'à l'intérieur des points d'utilisation. À mon sens, l'activité industrielle sera impactée en premier lieu. Les usines elles-mêmes devront produire différemment et utiliseront les technologies développées par nos industries pour optimiser leur consommation à l'intérieur même de leurs processus.
En matière de mobilité, nous constatons que tout est de plus en plus électrique : les voitures, mais également les transports navals ou aériens. Le troisième marché est celui du bâtiment, où nous serons amenés à remplacer tous les moyens de chauffage par des solutions électriques. Cette augmentation de l'utilisation de l'électricité ne signifie pas forcément une augmentation afférente en quantité d'énergie. Les technologies développées par certains adhérents de notre fédération permettront, grâce à l'électronique et à la communication, d'optimiser ces procédés avec une meilleure flexibilité d'utilisation et une optimisation du pilotage des consommations finales. Dans le déploiement de nouvelles solutions numériques, on peut évoquer l'automatisation mais aussi l'intelligence artificielle. Selon certains rapports, il serait possible d'économiser entre 6 % et 12 % d'énergie. D'un côté, nous constatons bien plus d'utilisation, de l'autre, des moyens numériques et électroniques qui permettront d'optimiser les utilisations.
L'équilibre reste à trouver cependant pour les industries qui sont compétentes à la fois dans le développement des réseaux et dans celui du système électrique en général. Mais, les systèmes numériques automatiques qui se développent sont tous orientés vers la transition écologique.