Je tiens à remercier le ministère de l'agriculture pour son implication dans la gestion de la crise sanitaire, en termes de continuité de service et de contribution à la résolution de cette crise. Ainsi, certains laboratoires vétérinaires ont pu opérer des tests virologiques et les écoles vétérinaires ont participé aux recherches menées.
Nous nous intéressons aux risques les plus importants, même s'ils ont un taux d'occurrence ou de probabilité très faible. Je m'attacherai en premier lieu à la question sanitaire, bien que celle liée à la production et à l'acheminement des produits soit également très importante.
Le virus Sars-Cov-2 – et la maladie qui en découle, la covid-19 – est une zoonose. D'ailleurs, les trois quarts des maladies humaines actuelles sont d'origine animale. Nous avons été surpris par l'ampleur du virus Sars-Cov-2, sa diffusion, ainsi que sa létalité, bien qu'il existe des virus bien plus létaux encore.
Au ministère de l'agriculture, avez-vous déployé des scénarios de crise extrême qui pourraient conduire à penser que certains virus affecteraient dans des proportions inégalées la filière ovine ou bovine, en générant par conséquent des problèmes de sécurité alimentaire pour nos concitoyens ?