Nous mesurons toute l'expérience de la DGAL et des vétérinaires sur la gestion de ces pandémies. Il est sans doute plus facile d'agir lorsque les pandémies impactent les animaux, car on ne se heurte pas aux problèmes d'acceptabilité de la vaccination. De plus, les flux à gérer sont plus faibles, bien que le déplacement de troupeaux engendre aussi certains risques.
Le risque sanitaire animal engendre de graves dommages pour certaines espèces ou filières, notamment en termes économiques. Ces dommages, bien que catastrophiques, ne sont pas vitaux pour l'homme. Devons-nous nous attendre, dans le pire des scénarios, à des virus interespèces qui menaceraient notre alimentation et qui auraient donc un impact vital sur l'homme ?