Les projets alimentaires territoriaux sont une tellement bonne idée qu'on se demande pourquoi on ne l'a pas eue plus tôt. À la FNSEA, nous avons constaté que 80% des produits servis dans les cantines scolaires étaient issus de l'importation ! Cela semblait de bon sens de privilégier les produits locaux, en concertation avec les élus, les agriculteurs et les consommateurs, afin d'éviter que les produits ne partent à Rungis pour revenir ensuite dans les territoires. Ces projets pourraient permettre de relancer l'activité des maraîchers, qui s'est érodée parce qu'elle s'est heurtée à la concurrence des légumes importés.
S'agissant des points de vigilance, il ne faut pas baisser la garde sur la recherche et l'innovation ; actuellement, le manque de moyens est parfois un peu désespérant de ce point de vue. Les budgets doivent être préservés et utilisés afin de répondre aux nouvelles attentes, en particulier dans les domaines climatique, environnemental et de la biodiversité.