Le secteur alimentaire est en réalité dual. Lors de la crise, le secteur spécialisé dans la vente aux cafés, hôtels et restaurants s'est avéré bien plus fragile, car il n'a pas pu écouler ses volumes de production ni les reporter dans la grande distribution. Et pour bénéficier des dispositifs d'aide gouvernementale, cela a été compliqué, car on avait tendance à considérer que l'alimentaire se portait bien de manière générale ; cette dualité est ainsi en soi une source de fragilités.
Dans le cadre de l'appel à projets « soutien à l'investissement industriel dans les territoires » du plan de relance, qui vise à moderniser l'outil de production et à développer l'implantation des sites industriels dans les territoires, les industries alimentaires sont représentées à hauteur de 20 %, ce qui montre que nous travaillons activement à la résilience des territoires.